Longtemps reléguée au second plan des préoccupations sociétales, la santé mentale s’impose aujourd’hui comme un sujet de premier ordre, au cœur des campagnes de sensibilisation. Pourtant, certains troubles restent encore dans l’ombre, délaissés par le manque de connaissances ou d’attention. Parmi eux, la misophonie.
Écrire un roman autour de ce thème, c’est bien plus qu’un projet littéraire : c’est une manière de faire découvrir ce trouble et de sensibiliser les gens. C’est aussi un moyen de communiquer de manière plus émotionnelle et moins scientifique qu’un autre média tel qu’un podcast.
Il est essentiel d’en parler, car ceux qui en souffrent se retrouvent souvent isolés, stigmatisés ou incompris.
Comment dire à quelqu’un qu’un bruit aussi banal que celui de sa respiration peut ruiner votre journée ? Cela paraît risible et c’est là que réside tout le drame.

"La misophonie est l'expression d'une souffrance profonde symbolisée par une intolérance aux bruits organiques les plus divers. Ce n'est pas une maladie. Le symptôme est un symbole, un langage, une sonnette d'alarme dont il faut mettre au jour le véritable sens. Mais connaître l'origine et la signification n'implique pas la guérison. Il est nécessaire d'aller plus loin."

Dr Anne-Marie Piffaut, ORL et psychothérapeute - Extrait du livre Misophonie, Ed. LEDUC, 2021
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